Des supercentres de golf partout au Québec

L’un est spécialisé dans la fabrication de simulateurs de golf, le second est un leader dans la vente des équipements. Le troisième est le plus grand centre de golf spécialisé au Canada.

Celui-ci changera de nom et de décor cet automne pour devenir Mulligan Supercentre de golf. « C’est un choix à l’interne. Mulligan a déjà une bonne crédibilité dans le milieu du golf. Ils sont très connus avec leurs boutiques et leurs balles de golf recyclées », explique le gestionnaire principal des futurs supercentres, Dominic Côté.

Dès l’ouverture du Centre d’Excellence GolfIn Lévis (CEGL) au printemps, M. Côté avait l’ambition d’exporter le concept ailleurs au Québec. Pour se donner toutes les chances de réussir son projet, l’entrepreneur s’est entouré de nouveaux partenaires, Jonathan Valcourt-Crépault, Philippe Gauvin et Charles Lachance.

Le quatuor, passionné de golf, a convaincu GolfIn, située à Saint-Georges en Beauce et Mulligan Centre du golf, basée dans la région de Montréal, de créer des Supercentres. « Nous voulons démocratiser le golf et rejoindre l’ensemble des amateurs qui pourront dans un seul endroit apprendre, s’améliorer, s’équiper et s’amuser, 12 mois par année », se réjouit M. Côté.

« En 2022, les rondes de golf virtuel ont dépassé les rondes de golf réel. C’est une industrie en plein essor avec une croissance de 10 % jusqu’en 2030. Nous avons embarqué dans le projet comme fournisseur parce que nous trouvons cette nouvelle approche de tout avoir dans un seul endroit intéressante », indique le président de GolfIn, Carl Fortin.

Ouvrir les Supercentres selon un ordre bien défini

Depuis l’annonce des futurs Supercentres, M. Côté reçoit de nombreux appels de partout au Québec. «Plusieurs municipalités nous approchent. On voit un réel engouement pour le projet. Notre plus grand défi est de choisir l’ordre des ouvertures», assure Dominic Côté.

Selon Dominic Côté, le golf n’est plus réservé à des personnes d’un certain âge ou des « riches ».

« On voit une recrudescence du golf chez les jeunes. C’est devenu un sport cool depuis deux ou trois ans. Pour eux, le simulateur est également une grosse X-Box. Ils trippent là-dessus. »  – Dominic Côté

Mais pas question d’ouvrir pour ouvrir. Une ville qui souhaite obtenir un Mulligan Supercentre de Golf doit démontrer son intérêt pour du sport-étude. « Les écoles n’exploitent pas encore assez le golf comme sport. Maude-Aimé Leblanc, qui a accepté de devenir notre ambassadrice, est la seule québécoise membre de la LPGA. On veut développer de futurs athlètes professionnels », insiste M. Côté.

Parmi les villes ciblées, Rimouski arrive en première position avec une ouverture dès cet automne. « Les discussions sont très avancées pour créer des programmes sport-études au cégep et au secondaire », mentionne-t-il.

À Québec, une ouverture est prévue en 2024 avec un Supercentre de 20 000 pieds carrés. Celui de Lévis compte 16 000 pieds carrés. « Notre étude de marché démontre qu’il y a de la place pour un second centre de golf dans la grande région de Québec. Pendant la saison hivernale, nous sommes toujours plein. Les entreprises aiment organiser des partys de bureau. Nous avons aussi des élèves en sport-études à Québec. Le trajet sera moins long pour eux », fait-il valoir.

Selon les informations obtenues par Le Soleil, trois emplacements sont actuellement à l’étude pour accueillir le Supercentre en 2024, à Beauport, Lebourgneuf ou Sainte-Foy.

Sherbrooke accueillera également une succursale au cours de l’année 2024 pour couvrir le grand territoire de l’Estrie. Zone GolfIn de Sherbrooke, un pionnier du golf par l’analyse statistique au Québec, et Maude-Aimé Leblanc sont impliquées dans le mégaprojet de la région des Cantons-de-l’Est.

« On veut s’installer dans l’ensemble des régions du Québec d’ici cinq ans avec des succursales de 15 000 ou 20 000 pieds carrés. Par la suite, notre ambition est de conquérir le Canada », confie Dominic Côté.

Une trentaine d’emplois seront créés dans chaque Supercentre.